Le portrait est de tous les genres photographiques celui qui s’attache à capter ce
qu’il y a de plus mystérieux : l’expression d’un visage…Avec l’aide de toute l’équipe de la maison de retraite « Les Aubépins », je photographie depuis un an, ceux et celles qui acceptent de révéler sous leur enveloppe charnelle, les traits de leur personnalité.
A travers ce portrait en situation, j’enregistre l’image d’un instant, un instant que je prolonge et dans lequel le corps devient multiple.
Il est ce qu’il me donne à voir et ce qui m’échappe.
Le sujet en mouvement, regarde dans différentes directions comme autant de chemins du passé, du présent, de l’avenir… une empreinte photographique comme une trace de vie.
L’image devient langage, pourvu d’un corps, d’une matière qui nous éveille et nous questionne sur nos propres identités.
Le corps semble prisonnier du cadre…
Mais le corps n’est-il pas figé dans un temps que les pieds hors-cadre refusent permettant ainsi au sujet de s’échapper ?
Le cadre est-il présent pour abolir le caractère unitaire de l’espace ou tout simplement « pour voir l’image » F. Bacon (1909-92).
L’art du portrait reste une tentative désespérée, sans cesse renouvelée, de révéler une part d’invisible.
qu’il y a de plus mystérieux : l’expression d’un visage…Avec l’aide de toute l’équipe de la maison de retraite « Les Aubépins », je photographie depuis un an, ceux et celles qui acceptent de révéler sous leur enveloppe charnelle, les traits de leur personnalité.
A travers ce portrait en situation, j’enregistre l’image d’un instant, un instant que je prolonge et dans lequel le corps devient multiple.
Il est ce qu’il me donne à voir et ce qui m’échappe.
Le sujet en mouvement, regarde dans différentes directions comme autant de chemins du passé, du présent, de l’avenir… une empreinte photographique comme une trace de vie.
L’image devient langage, pourvu d’un corps, d’une matière qui nous éveille et nous questionne sur nos propres identités.
Le corps semble prisonnier du cadre…
Mais le corps n’est-il pas figé dans un temps que les pieds hors-cadre refusent permettant ainsi au sujet de s’échapper ?
Le cadre est-il présent pour abolir le caractère unitaire de l’espace ou tout simplement « pour voir l’image » F. Bacon (1909-92).
L’art du portrait reste une tentative désespérée, sans cesse renouvelée, de révéler une part d’invisible.
Ces portraits sont autant de rencontres, de mots, de sourires, qui ont permis ce bel échange et je remercie chaque personne pour sa confiance et son soutien à la réalisation de ce projet.Isabelle Lebon / Photographe